Nous continuons notre petit tour à la rencontre des bénévoles du Kikaf.
Marion a répondu à nos questions.

– Comment es-tu arrivée au Kikaf ? Qu’est-ce qui t’as fait franchir la porte ?

J’avais vu des affiches sur un pique-nique partagé à la briqueterie. Nous ne pouvions pas venir pour le pique-nique, mais je suis passée dans l’après-midi avec Lisa. Il y avait du monde, l’ambiance semblait chaleureuse, même si nous étions un peu intimidées. Il pleuvait. Christophe est tout de suite venu à notre rencontre pour nous présenter le Kikafékoi. Nous avons participé un petit moment, Lisa et moi, à la couture du grand rideau/tapisserie.
J’ai été séduite par les paniers/bios dans un premier temps : c’était le plus accessible pour nous à ce moment-là et par cette idées de pique-nique partagé : l’ambiance familiale m’a bien plu.
Depuis je regarde chaque moi le programme en me disant : waouh c’est génial tout ça ! J’aimerais bien pouvoir assister à davantage d’évènements, mais notre vie familiale ne nous le permet pas encore. Et il y a presque 2 ans, Christophe m’a envoyé un mail avec la date d’une rencontre du groupe parents-chercheurs. Et comme, pour une fois la date me convenait, j’y suis allée.

– Dans quoi es-tu impliquée cette année? Qu’est-ce que ça t’apporte?

Je suis impliquée dans le groupe parents-chercheurs depuis presque 2 ans. D’abord il s’agissait d’un groupe de parole entre parents pour discuter de l’éducation de nos enfants: un endroit où discuter de nos difficultés, où chercher ensemble des solutions, où nous prêter de bons bouquins. J’y ai découvert le courant de la parentalité bienveillante. Ce qui a été une révélation pour moi: enfin d’autres façons de faire que celles que j’avais apprises.
Nous nous sommes rendus à 2 conférences de Bérangère BAGLIN, mais nous avons aussi fait des jeux de rôle, nous avons fait des exercices de Communication Non Violente. Nous avons échanger des livres.
Puis nous avons eu envie d’élargir le groupe et de passer à des choses plus concrètes d’une part, et d’essayer d’intéresser la municipalité, les écoles, les différents professionnels de l’enfance du secteur d’autres part. Nous avons donc organiser une conférence à Langueux en Mai dernier où nous avons convié tous les parents et professionnels de l’enfance. Il y a eu beaucoup de monde!
Cette année nous nous sommes lancés dans la réalisation des ateliers Faber et Mazlish: 2 groupes (de respectivement 7 et 8 parents), se retrouvent 1x/mois environ autour de leur livre et du cahier: «Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent». Il s’agit d’apprendre à mettre en œuvre des habiletés éducatives: tout un programme!
Parallèlement, nous sommes en train d’organiser une nouvelle conférence, en essayant toujours d’impliquer la municipalité et les professionnels.
Ce groupe de parents m’apporte énormément: du recul et du soutien par rapport à la vie quotidienne avec des enfants, la découverte de nouvelles façons de faire, sans prise de tête, ni parti pris. Et puis aussi la rencontre avec d’autres parents de Langueux.

– Un souhait, un rêve pour le kikaf pour cette nouvelle année ?

Que la conférence soit réussie! Le thème retenu est la pression et le plaisir dans les apprentissages.
Que de nouveaux évènements transgénérationnels voient le jour, car c’est hyper sympa de créer du lien, de rencontrer des gens, les copains de nos enfants, et leurs parents, autrement qu’à l’école, et de rencontrer d’autres personnes plus âgées, que l’on aurait pas rencontrées par ailleurs.