Nous continuons notre petit tour à la rencontre des bénévoles du Kikaf.
Evelyne a répondu à nos questions.
– Comment as tu connu le kikaf ? Qu’est ce qui t’as fait venir ?
Je venais d’arriver sur Langueux, je ne connaissais personne et je suis passée à vélo devant le café associatif. Il faisait beau. Dehors, des couseuses s’affairaient autour d’une œuvre collective. Je suis entrée par curiosité. On m’a accueilli chaleureusement et expliqué le principe de l’asso qui m’a tout de suite plu.
Aujourd’hui, je ne participe pas à tout mais j’y trouve mon compte. Les activités y sont variées.
Ce qui me plait le plus, c’est l’autonomie des adhérents : les gens se prennent en charge, peuvent proposer des choses et c’est facilement mis en place.
Etant donné que je ne suis pas originaire d’ici, le côté intergénérationnel me plait beaucoup également : j’y rencontre des gens de mon âge mais pas que : des enfants, des personnes plus âgées, c’est chouette !
– Dans quel domaine, commission, t’impliques tu cette année ?
Je fais d’abord partie du bureau. Ensuite, je participe à l’élaboration de la journée Recup’, qui aura lieu le 26 mai en collaboration avec d’autres associations, comme « Vélo Utile » ou « l’Autre Monde ».
Et puis, nous sommes entrain de mettre en place un autre projet avec Gaëlle autour de l’accueil des migrants. Nous cherchons 10 familles qui accepteraient d’ouvrir leur porte le temps d’une matinée, à 3 ou 4 migrants, ainsi qu’un accompagnant, pour cuisiner ensemble, faire du lien. Les migrants feront découvrir un plat typique de leur pays d’origine et les « accueillants » pourront également partager une de leur recette.
Tous les participants se retrouveront ensuite le midi, dans la salle communale, pour un repas partagé, avec tous les délices cuisinés le matin même.
Ce beau moment de partage aura lieu le dimanche 16 avril. Quelques associations, telle que la Cimade, seront présentes pour répondre aux éventuelles interrogations des familles.
– Une envie pour la suite du Kikaf ?
D’avantage de reflexions, de débats autour de la recherche d’alternatives dans notre vie de tous les jours : sur notre façon de vivre, sur notre impact sur l’environnemant par exemple.
Mais je suis consciente qu’il faudrait peut être pour ça plus de bénévoles.