Nous continuons notre petit tour à la rencontre des bénévoles du Kikaf.

Ce mois-ci, nous sommes allés voir Hélène.

Tu as fait partie des premières à t’intéresser à la création de cette asso: qu’est ce qui t’as fait croire au projet Kikaf?

C’est vrai, j’étais là dès le début, à l’avant création. Pour moi, c’était d’abord un joli projet parce qu’il avait l’ambition d’être intergénérationnel. J’étais déjà engagée personnellement dans les associations autour des écoles et j’avais envie de m’ouvrir à d’autres tranches d’ages: rencontrer d’autres parents mais aussi des ados, des grands-parents, des personnes isolées,…de Langueux, mais pas que.

Et puis, le côté participatif me plaisait bien: ne pas être obligée de soutenir l’asso de manière financière , mais avoir la possibilité de le faire en donnant de son temps, de sa personne.

Avec entre autres Gaëla, tu t’investis beaucoup dans le quartier de l’Orangerie: tu nous parles de ce que le kikaf y fait là bas?

L’objectif premier est de proposer des activités aux enfants du quartier et de le faire vivre. Les parents, grands-parents, enfants ou même les personnes isolées, peuvent venir se rencontrer, discuter, participer aux activités. On se voit tous les 15 jours, les mercredis de 16 à 18h. On est 5 à 6 bénévoles à venir régulièrement pour proposer des ateliers bricolage et autres.

De chouettes moments sont déjà programmés: déco de Pâques, jeu de piste, création de cartes pour la fête des parents…

Ces instants permettent de délocaliser ponctuellement le kikaf, d’être au coeur du quartier grâce au local et faire vivre l’esprit de l’asso: l’intergénérationnel et le partage.

Des projets, des envies pour la suite de l’aventure?

 J’aimerais bien qu’une chorale régulière et pas seulement éphémère, revoit le jour. Je ne peux pas porter le projet car je ne suis pas musicienne mais si quelqu’un d’autre se sent de le faire, je serais plus que partante!

J’aimerais bien aussi plus de repas partagés: j’avais adoré la soirée « fondue » organisée par Michel: on apprend plein de choses, on échange et on se régale!

Et enfin, bien sûr, j’aimerais qu’on trouve une solution pour le local, ça devient indispensable.